COMMUNE DE MBALMAYO

PRESENTATION DE LA COMMUNE

Historique de peuplement 

Dans les années 1900, du temps de l’occupation allemande. Mbalmayo était un petit village dénommé “Akom Vimli” et habité par la tribu Bane. L’appellation, “Akom Vimli” qui signifie “rocher profond”, sur lequel repose une grande partie de la ville. Après la première guerre mondiale et les changements intervenus, les Français arrivés en 1914 furent frappés par l’accueil et l’hospitalité du chef tribal du coin, MBALLA et son épouse MEYO. Ils vont en reconnaissance donner à cette localité, le nom de ce couple qui devient Mbalmayo. La Commune de Mbalmayo connue plusieurs mutations au cours de son évolution. Elle est devenue Commune Mixte urbaine par arrêté N° 7639 du 11 novembre 1955. Le 1er juillet 1958, elle est érigée par la loi N°58/77, en Commune de plein exercice et à la faveur de la loi 74/23 du 5 décembre 1974 portant organisation communale, la localité devient Commune Urbaine. La fusion, de la Commune urbaine à régime spécial et la Commune rurale de Mbalmayo, intervenue en 1996 a été conservée jusqu’à la promulgation des lois N°2004/017 et 018 sur la Décentralisation.

Composition du Conseil local ;

41 conseillers municipaux

L’Autorité locale

Maire : ZANG MBA OBELE DIEUDONNE

SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE

Géographie 

La Commune de Mbalmayo est située entre située entre 3° 30’ de latitude Nord et 11° 30’ de longitude Est, dans le Département du Nyong et So’o, Région du Centre. Ses Communes sœurs du même Département sont Akoéman, Dzeng, Mengueme, Ngomedzap et Nkolmetet. Sa superficie est évaluée à près de 650 km2 . Chef-lieu du Département du Nyong et So’o depuis 1964, Mbalmayo est une ville moyenne, parfois classée comme deuxième plus grande agglomération de la Région du Centre après Yaoundé. La Commune de Mbalmayo a été créée par arrêté n°431 du 31 août 1950. Elle est constituée de deux (02) groupements (Bane centre et Bane nord) et vingt-huit (28) villages. La partie urbaine compte neuf (9) quartiers. De par sa position de ville carrefour, Mbalmayo est la principale porte d’entrée de la Région du Sud et des pays voisins, On y accède par voies bitumées, avec d’une part la nationale N°2 par Ebolowa, vers le Gabon et la Guinée Equatoriale et d’autre part, la nationale N°9 par Sangmélima, vers le Congo Brazzaville et le Gabon. Aussi, depuis les indépendances, la localité s’est positionnée comme ville des services et plaque tournante pour la commercialisation du cacao, du bois et des produits agros pastoraux. Cette unité administrative est limitée :

Au Nord-Est par l’Arrondissement de Mfou (Département Mefou et Afamba) ;

Au Nord-Ouest par l’Arrondissement de Bikok (Département Mefou et Akono) ;

Au Sud par l’Arrondissement de Mengueme (Département Nyong et So’o) ;

Au Sud-Est par les Arrondissements d’Akoéman et Nkolmetet (Département Nyong et So’o)

DESCRIPTION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE

Démographie 

La population de la Commune de Mbalmayo, issue des diagnostics de terrain, est estimée à environ 103 425 habitants , avec 55 951 femmes et 47 474 hommes. La partie urbaine compte environ 55 800 âmes. La densité de la population est d’environ 157 h/km2 . Il faut noter que certaines localités, jusque-là considérées comme des villages font déjà partie intégrante de l’espace urbain, mais elles conservent encore ce statut, en attendant le nouveau plan d’occupation des sols en cours et le plan d’urbanisation en projet. La Commune de Mbalmayo comptait en 2005, environ 62 808 habitants, dont 31 424 hommes et 31 384 femmes, soit un rapport de masculinité de100, 13 %. Les projetions par rapport au taux de croissance de 2,8%, situeraient la population actuelle autour de 83 909 habitants.

Equipements et infrastructures sociaux de base :

Les principaux services de l’espace communal mettent en exergue l’ensemble des infrastructures dénombrées dans cet espace. Le tableau ci-dessous en fait état :

Situation des infrastructures dans la commune de Mbalmayo.

. Activités économiques

La Commune de Mbalmayo dispose d’un potentiel économique remarquable. Tous les secteurs d’activités, du primaire au tertiaire y sont représentés. Mais le secteur primaire est de loin le plus important et l’agriculture se taille la plus grande part. v Secteur primaire Les principales activités économiques de ce secteur reposent sur l’agriculture. Les produits vivriers sont d’abord destinés à l’autoconsommation des populations et l’excédent est commercialisé afin de disposer de revenus additionnels. Les autres secteurs d’activités (élevage, pêche, chasse, exploitation forestière et collecte des PFNL, artisanat, transformation du bois et métaux, transport, tourisme, i. Commerce, extraction minières et micro finance), viennent au second plan. Agriculture : l’agriculture joue un rôle primordial dans l’économie locale. Elle est la première source de revenus des populations et garantit l’autosuffisance alimentaire. Les activités agricoles sont très diversifiées et plus de 70% des exploitants agricoles se trouvent en zone rurale. Les produits agricoles courants sont constitués des cultures de rentes, vivrières et maraichères. Les chiffres ci-dessous donnent quelques tendances statistiques par spéculation. Les cultures de rente : le cacao avec environ 2100 cacaoculteurs recensés, 6260 hectares emblavés avec des rendements moyens de 0,36 tonne/hectare et une production totale estimée à 2254tonnes. le palmier à huile, environ 168 exploitants, 208 hectares mis en valeur pour des rendements qui oscillent autour de 7,8 tonnes/régime5, avec des estimations totales de production de 1623 tonnes/régime, selon les mêmes statistiques. le café quant à lui a connu une baisse drastique, voir même un abandon de la spéculation par les exploitants. C’est ce qui justifie l’absence de données fiables de ce produit sur le plan statistique. la culture de l’ananas est en cours d’introduction dans la Commune. 57 exploitants sont formellement identifiés et disposent d’environ 13.5 hectares emblavés, avec des rendements de 22 tonnes/hectare et une production totale estimée à 297 tonnes Le tableau ci-dessous nous présente quelques tendances sur la production et les superficies des principales cultures vivrières et maraîchères rencontrées dans la Commune de Mbalmayo. Les cultures vivrières. 

Principales cultures vivrières

Principales cultures maraîchères

Elevage

L’élevage en divagation est le mode le plus répandu au sein des communautés en zone rurale et même urbaine. Chaque famille possède des poules, des chèvres, des moutons ou des porcs. Les tentatives d’intensification de cette activité se couronnent très souvent d’échecs, à cause de la prolifération des pestes, qui apparaissent généralement en période de transition entre les saisons sèches et de pluies. Les animaux sont généralement de petits gabarits et mettent beaucoup de temps pour atteindre la maturité. L’on rencontre en zone urbain quelques élevages semi-modernes de volailles, porcins, ovins, caprins et bovins, qui contribuent à l’approvisionnement régulier des marchés locaux et des environs. Les contraintes liées à l’élevage sont notamment la méconnaissance des techniques modernes et durables d’élevage, la prolifération des maladies et l’insuffisance de suivi due à l’éloignement des services techniques locaux du MINEPIA, ce qui entraîne le faible encadrement des éleveurs.

Pêche: la pêche reste artisanale et se pratique dans le Nyong, le So’o et les multiples rivières et ruisseaux de la localité et dans les étangs piscicoles. L’activité reste cependant pratiquée avec un matériel rudimentaire, ce qui ne permet pas d’atteindre une production optimale pouvant permettre d’approvisionner les marchés de manière régulière.

 Chasse: la chasse est pratiquée par toutes les couches de la population dans les villages. C’est une activité de subsistance du fait que ses produits font partie de l’alimentation de ces populations et le surplus est parfois revendu sur le marché. Elle se pratique généralement autour des plantations pour protéger les cultures ou dans les marécages régulièrement fréquentés par les animaux et même dans les forêts. Les techniques utilisées sont : la chasse au fusil, le piégeage, la chasse à courue. L’intensité de chasse a diminué considérablement à cause des barrières forestières et les patrouilles des personnels du MINFOF.

Exploitation forestière et collecte des PFNL: la coupe de bois est une activité que pratiquent la plupart des couches sociales. Les populations abattent des essences forestières dont la destination principale est le bois de chauffe. La collecte de PFNL est le quotidien des populations. Elle concerne deux types de produits: les produits d’origine végétale constitués des plantes ou parties de plantes (les écorces, les feuilles, les fruits, les amandes, les tiges, les racines, les tubercules, les bulbes, les résines, les sèves, les fleurs et le fourrage) et de champignons ; et ceux d’origine animale : les chenilles, les peaux, les plumes, les cornes, les griffes, les dents, les os, les excréments, la soie, le miel, différents organes, les animaux eux-mêmes jusqu’aux termites. Les produits les plus exploités sont ceux qui rentrent directement dans l’alimentation courante.

Artisanat : l’artisanat est une activité économique d’envergure dans la localité. Il manque cependant d’indicateurs fiables pour déterminer son niveau d’importance. Il est constitué de sculpteurs et de tisserands. Les principaux produits qu’offrent ce secteur sont : les objets sculptés, les hottes, les paniers, les manches à machettes, les mortiers, les pilons, les chaises, les nasses, les barques, et autres matériels en rotins. Un début d’attention est observé pour cette activité, avec la création dans le cadre des ressources transférées par le MINPMEESA, d’un bureau des artisans installé au sein de l’institution communale.

Secteur secondaire

Le secteur secondaire se caractérise par la reprise et l’expansion des activités industrielles. Transformation du bois et métaux: cette activité reprend du service dans la ville avec la réhabilitation des anciennes structures de transformation (ECAM Placage, COCAM, CAFOREX), la construction de nouvelles usines et les multiples menuiseries bois et métalliques, installées dans la Commune et utilisant un nombre important de personnels. Transport: le transport également est en plein regain de vitalité, avec la diversification des modes de desserte. C’est le cas du transport urbain et inter urbain (agences de voyages, particuliers) ; le transport par motos taxi que l’on retrouve autant en zone rurale que urbaine. Tourisme: la Commune dispose de plusieurs sites naturels offrant des attractions touristiques, notamment les grottes sacrées d’Akométam (quartier melombo) et de Nsengnlong et les berges du Nyong qui constituent un véritable espoir pour le développement de la ville, sur le plan de l’écotourisme et la pêche industrielle. Les structures d’accueil, constituées d’hôtels, motels et auberges offrent à la ville de Mbalmayo une capacité d’accueil remarquable, qui se situe autour de 300 lits.

Commerce: c’est une activité en pleine expansion dans la zone urbaine. La diversification des activités et la multiplicité des acteurs en sont une illustration de l’envergure que prend ce secteur dans la Commune. Il se caractérise en zone rurale par de petites échoppes et restaurants, qui offrent le service minimum constitué de produits de consommation de premières nécessités : pétrole, riz, savon, sel, allumettes et quelques produits manufacturés qui y arrivent périodiquement. En zone urbaine la plu part des activités, de ce corps de métier, y sont représentées.

Extraction minières: elles sont principalement constituées de roches et du sable. La ruée vers l’extraction du sable dans le Nyong et les bas-fonds, le concassage des roches vendues en gravier et boules de pierres, témoignent de l’importance que revêtent ces métiers. Une carrière de gravier exploitée par la société BUNS, est d’ailleurs en service à Mbalmayo. La prolifération des chantiers de constructions dans les villes de Yaoundé, Mbalmayo et environs est à l’origine de cet essor que connait le secteur. D’autres ressources minières sont disponibles dans la localité. Mais en l’absence de résultats de sondages fiables, nous nous en tenons aux déclarations des populations locales qui parlent de l’or, du fer, du diamant et de la bauxite dans la Commune. Secteur tertiaire Le secteur tertiaire connait un regain de vitalité dans la Commune.

 Banque: il existe à Mbalmayo un établissement bancaire de premier ordre et une multitude de micro finance. Les investissements en cours, engagés par les promoteurs, témoignent de la bonne marche de ces structures.

Assurances: elles présentent une bonne tenue dans le marché. Plusieurs produits sont proposés aux souscripteurs, pour une Meilleure couverture des risques éventuels, quel que soit l’activité. Transferts de fonds: cette activité se développe à un rythme considérable dans la ville de Mbalmayo. L’on dénombre, pas moins d’une demi-dizaine de structures installées, avec une vingtaine de point de transfert d’argent.

Technologie de l’information et de la communication : c’est l’un des secteurs les plus révolutionnaires des activités économiques de la Commune. La multiplicité des produits proposés, le nombre de personnes qui y exercent et les emplois créés, sont suffisamment illustratifs pour témoigner de la vitalité et de la florescence de l’activité. ici des vendeurs de crédits de communication (gros et détail), des spécialistes de la maintenance du matériel informatique, des téléphones et autres appareils informatiques, etc.

GOUVERNANCE & MARKETING TERRITORIAL

Principaux partenaires techniques et financiers

Programme National de Développement Participatif

CONTACTS UTILES

Adresse, téléphone,

    +237 677 31 56 43

Email, site web, etc.

mba_zang@yahoo.fr

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