#Algérie: Les autorités élues de la commune de Béjaïa pour la pratique de l’approche du budget participatif

Le nouveau P/APC de Béjaïa, M. Aziz Merzougui, après avoir installé son exécutif jeudi dernier, ses six vice-présidents chargés chacun d’un secteur donné, il a convoqué la presse hier pour, d’une part, lui présenter les membres du nouvel exécutif de la commune et, d’autre part, pour donner au public un aperçu de son plan d’action et de sa méthode de travail.
Il commencera par dire : «Dorénavant, la gestion des affaires de la commune sera participative et se fera dans la transparence la plus totale». Dans le sens où il fera participer le mouvement associatif, ainsi, la presse sera informée en temps utile de toutes les décisions concernant la gestion de la commune. Il précise que s’il a attendu presque un mois pour installer son exécutif, c’est parce qu’il a d’abord entrepris d’expédier les affaires pendantes et à signer le courrier qui s’est accumulé dans les parapheurs. Le premier point soulevé par les journalistes a été, comme il fallait s’y attendre, celui de l’enlèvement des ordures sous lesquelles croulent certains quartiers. M. Rachid Mansouri, vice-président chargé justement de la gestion des déchets, répond que s’il a lui-même demandé à se charger de ce secteur, il a certainement son idée sur la manière de rendre à la ville de Béjaïa sa propreté d’antan. Et selon ses dires, 95% du parc des camions qui font l’enlèvement des ordures appartiennent à des privés et la plupart ne sont pas dotés de bennes tasseuses et ne répondent pas aux normes. Et si certains de ces contrats vont jusqu’à 2022, d’autres expirent en 2018. C’est-à-dire, s’ils ne seraient pas renouvelés à temps, l’on risque de voir les ordures s’entasser davantage dans certains quartiers. M. Mansouri évoque aussi une Epic dotée, sans cahier des charges, d’une subvention de 70 milliards de centimes et rattachée à un CET qui n’existe pas. Il met en évidence le fait qu’à l’avenir il y a lieu de moderniser la collecte des ordures par leur tri et leur récupération. Par la suite, la commission communale de 9 membres établira une feuille de route qui consistera en l’annulation de la subvention des 70 milliards et la création d’une entreprise par action (SPA) pour la collecte de déchets ménagers. À une question sur l’alimentation en eau potable des habitants de l’arrière-pays qui souffrent cruellement de l’absence totale de cette denrée chaque année de juin à décembre, M. Mouhoubi Allaoua, vice-président chargé de l’économie, des finances et de l’investissement répond qu’un projet d’AEP qui touchera tous les villages dits des crêtes et certains villages de Madala est en cours de réalisation et sera réceptionné au plus tard au mois de juin prochain et leur problème sera ainsi réglé.

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