COMMUNE DE NITOUKOU
PRESENTATION DE LA COMMUNE
Historique de peuplement
Le territoire est occupé par une ethnie principale : les Banens, Nitoukou est née suite à l’éclatement de la commune mère de Ndikinimeki. Le premier Chef de District arrive en 1992 et les premières élections municipales ont lieu en 1995 remporté pa le RDPC, parti resté au pouvoir jusqu’à ce jour. La commune de Nitoukou est de nos jours à son quatrième exécutif, à la suite des élections couplées, municipales et législatives du 30 septembre 2013, l’Exécutif Municipal de Nitoukou est constitué de : Mr BIETEKE Joseph Georges Christian, Maire titulaire ; Mme OSIANEMBOM épouse ENANGA, 1er Adjoint ; Mr BAKONDON NITEK Telesphore, 2 eme Adjoint. La commune de Nitoukou, qui a aujourd’hui une superficie de 800 km², est limitée au Nord par la Commune de NDIKINIMEKI, à l’Est par la Commune de BOKITO, à l’Ouest et au Sud par la Commune de NDOM. la Commune de Nitoukou est un conglomérat de 12 villages Banens : Ndougbissoung, Ekondj, Ndéma, Nebassel, Ndikibil, Etong, Neboya, Ilobi, Nekom I Nekom II, Ndekeyap et Nitoukou village, pour une population estimée à 12.000 âmes et constituée principalement des Banens (98% de la population), qui sont considérés comme les autochtones, et les populations issues des migrations (2% de la population). La population de Nitoukou tourne autour de 12.000 âmes, une estimation qui est sensiblement au-dessus du chiffre du RGPH, puisque retenue à l’issue des différents diagnostics participatifs dans les 12 villages Banens que compte la commune de Nitoukou.
Composition du Conseil local
25 conseillers municipaux
L’Autorité locale
Maire : Mme Osianembom Line epse Enanga
SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Géographie
Situé dans la Région du Centre, Département du Mbam et Inoubou, l’arrondissement de Nitoukou est à 23 kilomètres de la Commune de Ndikinimeki, à 27 kilomètres de la Commune de Ndom et à 82 kilomètres du Chef-lieux du Département du Mbam et Inoubou (Bafia). Nitoukou est limité :
Au Nord et à l’Est par la Commune de Ndikinimeki,
A l’Ouest par la Commune de Bokito
Au Sud par la Commune de NDOM (Région du Littoral).
Carte de la collectivité territoriale.
DESCRIPTION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Démographie
La population de Nitoukou tourne autour de 12.000 âmes, une estimation qui est sensiblement au-dessus du chiffre du RGPH, puisque retenue à l’issue des différents diagnostics participatifs dans les 12 villages Banens que compte la commune de Nitoukou.
Equipements et infrastructures sociaux de base :
Activités économiques :
Les populations de Nitoukou s’adonnent à des nombreuses activités économiques. Celles-ci englobent l’agriculture, l’élevage, la chasse, la pêche, la coupe artisanale du bois, la collecte des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) et l’exploitation artisanale du sable.
Agriculture
L’agriculture est la principale activité des communautés, car elle est pratiquée par la quasi-totalité de la population active. Il s’agit essentiellement d’une agriculture de subsistance. Les produits sont destinés à la consommation (60%) et à la vente 540%). Les spéculations agricoles portent sur les cultures vivrières et les cultures de rente ou d’exploitation.
culture et la cafeiculture sont pratiqués par la quasi-totalité de la population masculine active de la Commune. La superficie moyenne des exploitations cacaoyères et caféières est de 2ha. La main d’œuvre est essentiellement familiale et la production assez faible (3 sacs par ha). Le cacao et le café produits sont généralement écoulés par les coxeurs (Collecteurs/Achecteurs informels) exerçant dans la région. Les cultures vivrières font intervenir l’agriculture itinérante sur brulis. Celle-ci consiste à défricher un lopin de terrain dans la forêt ou la savane et l’incinérer soit en tas soit éparpillé. L’objectif de l’incinération est d’améliorer instantanément avec les cendres résultantes des brûlis, la fertilité du sol. Les principales cultures vivrières sont le manioc, l’igname, la banane plantain, la banane douce, le maïs la patate douce, le macabo. Ce type spéculation concerne surtout les femmes. Les produits sont en partie consommés et vendus. Parmi les produits destinés à la vente, seul le manioc est généralement transormé en bâton de manioc et en couscous. Cette production est vendue sur le marché locale ou au marché de Ndikinimeki ou Bafia. Le secteur agricole fait face à de nombreux problèmes dont les plus récurrents sont : la baisse rapide de la fertilité du sol cultivé (dû aux mauvaises pratique agricoles notamment l’agriculture itinérante sur brûlis, les feux de brousse), les maladies et attaques des cultures par se prédateurs, les difficultés de commercialisation et de conservation des denrées alimentaires. Ceci a pour conséquence une diminution des revenus.
Elevage
L’élevage est très peu développé dans la commune. Il s’agit d’un élevage extensif caractérisé par des cheptels réduits avec la divagation des bêtes.les principales espèces élevées comprennent : la volaille (poules), les ovins, les caprins et les porcins. Cet élevage est orienté à la fois vers la consommation (volaille) et à la commercialisation (caprins). Ce secteur souffre de forte mortalité de la volaille et de la peste porcine pour les porcins. Toutefois, la difficulté majeure ici reste la non maîtrise des techniques améliorées d’élevage des animaux domestiques par les populations locales.
Chasse
Les formations végétales (forêts et savanes) rencontrées dans la commune abritent une faune cynégétique très diversifiée, mais peu abondante. Cette faune continue à jouer un rôle très important dans l’approvisionnement des populations locales en protéines animales et contribue de façon efficace au revenu de certains ménages. Ici la chasse constitue à la fois un moyen de capture ou d’abattage des animaux et un moyen de protection des cultures. Cette activité est exclusivement pratiquée par les hommes et les jeunes garçons. Les principales caractéristiques de cette chasse restent sa permanence, sa non sélectivité et le gaspillage des ressources occasionné surtout par le piégeage. Les principales techniques cynégétiques utilisées comprennent le piégeage, les assommoirs, les machettes, les couteaux, arcs, les appâts empoisonnés et les fusils de chasse. La saison des pluies reste la période de chasse par excellence. Pendant cette période, les chasseurs séjournent le plus souvent en forêt logeant dans des campements où ils ne ressortent que pour les besoins de la commercialisation du gibier. Les produits de la chasse sont prioritairement destinés à la commercialisation. Ces produits sont vendus sur place ou dans les agglomérations avoisinantes (Ndikinimeki) à l’état frais (entier ou par quartier) ou boucanée (entier ou par quartier).
Pêche
La pêche est une activité actuellement négligée dans l’arrondissement de Nitoukou. Elle se pratiquait jadis dans les rivières par des enfants. De nos jours, les cours d’eau et les petits lacs d’avant se sont transformés en zone marécageuse. Nous avons néanmoins des étangs privés appartenant à des élites.
Coupe artisanale du bois
L’exploitation forestière à Nitoukou se résume à une coupe artisanale du bois. Le bois coupé sert à des usages divers : le bois d’énergie, le bois d’œuvre et le bois de construction. Ici l’arbre appartient au propriétaire de la parcelle qui dispose du droit d’usufruit. Les arbres sont généralement vendus sur pied aux exploitants informels. La fourchette des prix est fonction de l’espèce et varie entre 5 000 (Ayous) et 15 000 Fcfa (Sapelli, Doussié).
Collecte des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL)
Les formations végétales de Nitoukou abritent de nombreux produits forestiers non ligneux. Les plus importants comprennent entre autres : le Djangsang (Ricinodendron heudolottii), L’okok (Gnetum africana), les noisettes (Kola edulis), le bois de feu, les écorces et les racines de certaines espèces ligneuses. Ces produits sont utilisés par les populations locales dans la pharmacopée traditionnelle et l’alimentation. Parmi ces PFNL, seul le djangsang et l’okok constituent une source importante de revenus pour les ménages. Les autres PFNL sont exploités par les ménages à des fins d’autoconsommation. La cueillette de ces produits reste essentiellement une activité féminine.
Agro-industrie
Le secteur agro-industriel reste sous développé dans la Commune de Nitoukou et se limite à la transformation du manioc et du maïs en farine avec des moulins ou des machines à main. Cette farine est destinée à la consommation ou à la commercialisation locale.
Le commerce et équipement marchands
Le petit commerce est alimenté par plusieurs boutiques dont les plus importantes sont tenues par les maliens qui vendent les produits de premières nécessités. L’on compte plusieurs débits de boisson dans la Commune, Tous les lundis, une grande partie des activités se retrouve autour du marché de Nitoukou, plus grand marché de la région. Un lundi sur deux on parle de « grand marché ». Cependant, ce marché a perdu de son essor d’antan.
L’artisanat et le tourisme
La Commune compterait très peu de sites touristiques de référence entre autre on distingue: le mont Yaffa à Ndougbissoung, les mini chutes à Etong etc. L’artisanat quand à lui n’est pas très développée. L’artisanat est pratiqué par plusieurs personnes. Certains villageois font de la vannerie, tel des paniers, chaises, bancs et petits meubles en bambou. C’est une activité en voie de disparition.
Machinisme.
L’agriculture étant l’activité principale des habitants de Nitoukou, l’outillage utilisé est du type rudimentaire et consiste en machettes et houes etc. le machinisme, de par son coût n’est pas encore accessible aux populations de la Commune qui ne se servent même pas encore des bêtes attelées.
Les activités génératrices de revenus.
Ce domaine reste l’apanage des GICs et Associations qui tentent bon an mal an de mettre sur pied des sources de revenu. Mais elles sont désorganisées pour la plupart et manquent de soutien. La Mairie de Nitoukou quant à elle ne dispose pas de réelles sources de revenue en dehors des CAC et des taxes diverses qui par ailleurs subissent le coup de l’incivisme fiscal. La benne qui pouvait tenir lieu d’AGR est en panne. D’où la nécessité pour la Commune de mettre sur pied des sources de revenus autonomes telle que cela a été identifiée lors du DIC. Elles ne sont pas nombreuses. Car au vu du poids économique de la Commune, elles restent concentrées dans des activités primaires. Ainsi, à part les petits commerces qui mettent à la disposition des populations quelques produits de première nécessité et les débits de boisson, les populations s’adonnent à des activités telles que la vente du sable, la vente illicite du bois. Enfin, les produits de l’agriculture qu’elle soit de rente ou vivrière.
GOUVERNANCE & MARKETING TERRITORIAL
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