COMMUNE DE LOBO
PRESENTATION DE LA COMMUNE
Historique de peuplement
Historiquement, la Commune de LOBO tire son nom de la rivière LOBO qui traverse la Commune de l’Est à l’Ouest en provenance de la Commune de MBANKOMO pour se jeter dans la Sanaga. La ville a été créée là ou se trouvait la terre des populations Bassa qui ont été repoussés par les membres de la famille MVOG-MVONDO considérés comme des grands guerriers, et qui voulaient protéger celle de leur parenté les MVOG-EBODE. L’évolution administrative de la Commune de LOBO nous apprend donc que monsieur MVONDO ARMAND fut le tout premier Maire de la jeune Commune de LOBO. Il a d’abord exécuté un premier mandat intérimaire de 1995 à 1996 puis un mandat électif de 1996 à 2002.Par la suite monsieur le Maire ELOUNDOU NDONGO LOUIS KOTTI sera mandaté de 2002 à 2013, et enfin, le mandat du Maire BINDZI EBODE FRANCOIS de 2013 à nos jours. La Commune de LOBO est constituée de ces principales familles que sont la grande famille MVOG-EBODE, la famille MVOG-MVONDO auxquelles on peut ajouter les familles MVOG-NANKOA, MVOG-AYITSELE, EKOULS, MBAMRAN, BEYI MBANGA, IMBEMBENG, MVOG AMANDJA, NTJASS, EKOG, DJOG, YELKOG qui forme l’essentiel de la population autochtone de la Commune de LOBO. Par ailleurs on rencontre également des populations allogènes à savoir les Bamilékés, les Bassas, les Benes et quelques ressortissants des pays étrangers à savoir : les maliens et des nigérians.
Composition du Conseil local ;
25 conseillers municipaux
L’Autorité locale
Maire : Obono Onguene Serge Bertin
SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Géographie
La Commune de LOBO a été créée en 1995, par décret N° 95/082 du 24 Avril 1995 portant création de nouvelles Communes au Cameroun. Il est à noter que ce décret vient conforter la demande récurrente des populations de LOBO qui voulaient prendre leur destin en main, en se séparant de la Commune d’OKOLA. La Commune de LOBO est située dans la région du centre et appartient au département de la LEKIE. Elle a une superficie de 260 km2 . Elle est composée de 24 villages et 02 quartiers avec chacun à sa tête un chef de 3e degré. Elle est située à environ 30 km de la Capitale politique du Cameroun Yaoundé. Elle est limitrophe :
Au Nord par la Commune d’OKOLA; 15 Km
Au Sud par la Commune de MBANKOMO dans le Nyong et Mfoumou
A l’Est par la Commune de Yaoundé 7;
A l’Ouest par les Communes de MATOMB et de BOTMAKAK dans le département du Nyong-Ekelle
Carte de la collectivité territoriale.
DESCRIPTION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Démographie
Equipements et infrastructures sociaux de base :
Les points d’eau selon leur nature dans la Commune de Lobo
Situation de l’éducation
Situation sanitaire
Le tableau ci-dessous présente la situation des formations sanitaires dans la Commune de LOBO. L’on distingue 08 formations sanitaires au sein de la Commune, 06 publics et 02 privés.
Activités économiques :
Les populations de LOBO mènent plusieurs activités économiques. En fonction de l’importance de l’activité, l’agriculture vient en tête, puis suivent la pêche, la chasse, l’élevage, la cueillette (PFNL), le commerce et l’exploitation artisanale des sables et autres produits de carrières (latérites, argile, kaolin, pierres).
Agriculture
L’agriculture est la principale activité pratiquée par les populations actives de la Commune de LOBO. C’est une agriculture de subsistance d’abord et ensuite de rente. Ainsi donc environ 70% de la production est destinée à la consommation des ménages et 30% à la vente dans les différents marchés dans la commune et à proximité.
Les cultures de rente: sont le cacao, le palmier à huile. Le cacao culture est la principale source de revenu en ce qui concerne les cultures de rente. Elle est assez développée dans la commune et sa pratique ne cesse d’évoluer, même si en l’état actuel du marché le prix du kilogramme a drastiquement chuté. L’on est passé en 3ans de 1500Frs/kg à 725Frs. D’un autre côté, certaines populations s’intéressent à la culture du palmier à huile. Toutefois l’on note qu’il s’agit d’une culture qui nécessite de gros investissement. L’on a pu constater qu’elle est beaucoup plus pratiquée par une certaine élite la majorité de la population étant assez pauvre.
Les cultures vivrières : Il s’agit principalement du manioc, de la banane plantain, de la banane douce, du maïs, du macabo, de l’igname. Ces cultures sont pratiquées dans la forêt et très souvent dans les jachères. La technique de travail utilisée consiste au défrichage puis au brulis. Par ailleurs, les populations de Lobo font également dans le maraichage. Ainsi la tomate, le piment, le gombo sont cultivés dans les marécages. Elles sont généralement faites par les femmes et les récoltes sont destinées à la consommation et l’excédent à la vente .Parmi les produits destinés à la vente, seul le manioc est parfois transformé en bâton de manioc. Cette production est vendue sur le marché local à Lobo mais très souvent dans les marchés de la ville de Yaoundé (MOKOLO, MFOUNDI). Il faut tout de même noter que le secteur connait de nombreux problèmes notamment : les maladies et attaques des cultures par des déprédateurs, les difficultés de commercialisation et de conservation des denrées alimentaires et une baisse de fertilité des sols dû aux mauvaises pratiques agricoles. Les conséquences directes qui en résultent sont alors une diminution des revenus à long terme, l’abandon de l’activité agricole et ne baisse de la qualité de l’alimentation, etc
Elevage
L’élevage n’est pas très développé dans la ville de LOBO et même dans les villages. En effet, il porte essentiellement sur les caprins, les porcins et la volaille. La production est certes très faible dans la mesure où cet élevage est traditionnel et sans véritable suivi. Il reste néanmoins que c’est l’élevage de la volaille et des porcs qui est le plus pratiqué. On observe dans certains villages qu’il se pratique encore un élevage en divagation. L’élevage dans la Commune et très peu rentable. Il est donc essentiellement un élevage de subsistance. Toutefois, quelques bêtes sont généralement achetées et gardées pour constituer des présents, lors des cérémonies soit de dot, de mariage ou de deuil. Ce secteur souffre principalement des épidémies récurrentes, de la difficulté d’accès à l’alimentation. Même si ce secteur d’activité est en net progression, il faut dire que l’effectif des éleveurs n’est pas assez important. L’activité nécessitant un investissement conséquent, l’élevage n’est pour le moment pas encore à la portée du ressortissant moyen de LOBO. Dans la Commune de LOBO, il se pratique également cette autre forme d’élevage dit sentimental. Il s’agit de celui-là qui porte sur les animaux domestiques. C’est ainsi qu’on rencontre dans la majorité des foyers des chats et des chiens. Il faut noter que la domestication de ces deux espèces a le plus souvent pour objectif leurs dressages en vue de la participation à l’activité de chasse fortement pratiquée dans les villages.
La Chasse
La chasse est une activité plus tôt importante dans la ville et les villages de Lobo. Il s’agit d’une activité régulièrement menée comme peut en témoigner la présence constante du gibier dans la quasi-totalité des marmites des restauratrices dans les différents points de vente de la Commune. Les espèces qui font l’objet de chasse sont très diversifiées. Il s’agit principalement du porc-épic, du hérisson, du rat palmiste, du pangolin de la civette, lièvre et du chat tigre. Il subsiste tout de même une crainte quant à la forte pression sur ces différentes espèces qui pourrait entrainer une diminution du potentiel cynégétique de la Commune qui n’est pas déjà très important. La technique de chasse ici est d’une part celle des pièges à câble qui sont installés autour des plantations dans l’optique de les protéger ; mais également dans les pistes régulièrement empruntées par les gibiers et d’autres celle de la chasse à course quand il s’agit du rat palmiste. La chasse à l’aide d’arme à feu n’est pas pratiquée dans la Commune Il faut tout de même noter une diminution de cette activité durant la période des pluies ce qui entraine automatiquement un ralentissement du commerce qui en résulte.
Pêche
La pêche dans la Commune n’est pas assez développée, toutefois, nous retrouvons dans les cours d’eau quelques espèces aquatiques telles que les tilapias, les silures, des carpes, des crabes…etc. Cependant nous relevons que celles-ci se raréfient dans les cours d’eau du fait que certains éleveurs avaient introduit dans les étangs une espèce vorace de poisson appelée Biwong, et qui a fini par dévorer les autres espèces de poissons, d’où la baisse considérable de la consommation du poisson d’eau douce au profit du poisson de mer. La ville est ravitaillée par les pêcheurs qui viennent des villages voisins ou des revendeurs qui viennent de Yaoundé.
Artisanat
L’artisanat est une activité en perte de vitesse dans la Commune de LOBO. A ce jour, les artisans sont difficilement identifiables et même inexistant dans certains villages. Les difficultés dans le secteur étant la faible promotion du secteur, la rupture de la transmission des techniques de l’art au sein de la famille, la difficulté d’accès à la matière première. Mais il est à noter qu’il existe certaines populations qui s’intéressent à cette activité dans les villages.
Agro-industrie
Il n’existe aucune unité de transformation véritable dans la Commune de LOBO. La transformation des produits se fait pratiquement de façon manuelle. On y la transformation du manioc en bâton de manioc ou en farine de manioc très appréciée dans les repas ; du maïs en farine ou en coucous ; de la banane en boisson alcoolisé appelé ’’arki’’.
Exploitation des ressources minières
La quasi-totalité des ressources minières de la Commune de LOBO ne sont pas connues. Car elles n’ont pas encore fait l’objet d’une étude technique approfondie. Toutefois, il existerait une étude géodésique commandée par le gouvernement qui fera connaitre à coup sûr le potentiel minier réel de la zone. En attendant, les populations s’approvisionnent en agrégat dans les villes voisines. Cependant, les populations du village NKOLGUET présume de l’existence du pétrole dans la rivière OSSOKOME.
GOUVERNANCE & MARKETING TERRITORIAL
Principaux partenaires techniques et financiers
FINANCEMENT PNDP
CONTACTS UTILES
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TEL : +237 655 76 943
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E-mail : info@marie-lobo.net