COMMUNE DE MANDJOU
PRESENTATION DE LA COMMUNE
Historique de peuplement
Comme mentionné plus haut, la localité de Mandjou a été érigée en commune autonome en Avril 2007. Mais auparavant, elle appartenait à la commune de Bertoua rurale. Le passage de la route Bertoua – Batouri et le bitumage de l’axe Bertoua – Garoua–Boulaï ont résolument ouvert Mandjou et renforcé la position de périphérie urbaine de Bertoua qu’elle occupe aujourd’hui. L’électrification de la commune dès 2000 a accentué le peuplement de son espace urbain.
Composition du Conseil local ;
Nombre de conseillers municipaux : 31
L’Autorité locale
Innocent Frédérique Djoni Kassala
SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Géographie
Anciennement appelée commune de Bertoua rurale, Mandjou a été érigée en commune autonome en avril 2007. Il s’agit donc d’une jeune commune pour qui la planification est une activité primordiale. Commune en plein essor, elle pose pour ainsi dire les jalons d’un développement futur. Mandjou se situe dans la partie Nord du département du Lom et Djérem. Elle est située entre 13°78’4’’ et 13°80’5’’ de latitude Nord et 13°62’5’’ et 14°08’5’’ de longitude Est. La commune s’étale sur 109 km du Nord au Sud et d’Est. Elle s’étale sur 53 km d’Est en Ouest. Elle couvre une superficie de 8 500 km². Dans le département du Lom et Djerem, Mandjou est située à proximité des communes de Bertoua I et II. Elle est constituée de 25 villages/ quartiers comme on peut le voir sur le tableau qui suit.
Carte de la collectivité territoriale.
DESCRIPTION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Démographie
La commune de Mandjou nait après le RGPH de 2005. Il n’existe donc pas de données sur la taille et la structure de sa population dans les rapports du RGPH3 et encore moins dans le rapport de mise à jour de 2010. Néanmoins, trois sources de données peuvent être évoquées : – les chiffres fournis par la commune font état d’une population 50 000 habitants, soit une densité d’environ 6 habitants au km². Cette densité est relativement faible ; – les chiffres de la carte sanitaire font état de 40 000 habitants répartis en quatre aires de santé ; – les données collectées sur le terrain font état d’une population de 47 350 habitants inégalement répartis en vingt- cinq villages/quartiers.
Equipements et infrastructures sociaux de base :
Situation de scolaire
L’offre scolaire est assurée par l’Etat, les particuliers et les confessions religieuses. Il a été identifié 36 établissements scolaires dont 02 du niveau secondaire, 23 de niveau primaire, 10 de niveau préscolaire. Il existe également un centre de formation agricole et une école franco-arabe dont les niveaux n’ont pas été facilement évalués. Ces infrastructures sont inégalement réparties. De manière détaillée on a :
– 12 écoles maternelles et préscolaires ;
– 23 écoles primaires dont 20 publiques et 03 privées ;
– 02 écoles secondaires dont un lycée et un CES ;
– 01 centre de formation professionnel.
Situation sanitaire
Pour ce qui est des formations sanitaires, 07 ont été répertoriés dont 04 publiques et 03 privées. Comme dans le cas précédant, les confessions religieuses (en particulier l’église catholique) les privés ainsi que l’Etat contribuent à l’offre des soins et services de santé.
Hydraulique
L’accès à l’eau potable varie d’un village à l’autre. Certains villages sont bien lotis, tandis que d’autres ne disposent pas de la moindre infrastructure adéquate. Les infrastructures hydrauliques sont de trois types :
– les sources (11) ;
– les puits 15 ;
– les forages 30.
Electricité
D’une manière globale, la commune reste mal desservie en électricité. Seuls 06 villages sur les 25 que compte la commune sont électrifiés. Il s’agit de :
– Mandjou I (7 km) ;
– Mandjou II (3 km) ;
– Ngamboula (2 km) ;
– Bazzama II (1,5 km) ;
– Adinkol ( 3 km) ;
– Gounté (1,5).
Il sera donc question d’étendre le réseau dans les autres villages soit environ 150 km à couvrir.
Routes
Tous les villages et quartiers sont accessibles à toutes les saisons. Cependant, on peut regrouper les villages en trois groupes :
les villages accessibles grâce à une voie bitumée (72 km) ;
les villages accessibles par une voie non bitumée mais à toutes les saisons (90 km),
les villages/ quartiers dont les activités sont entravées par les points critiques ou l’absence d’ouvrages d’art (2 soit Adinkol et Mandjou I).
Télécommunication
Contrairement à certaines communes, Mandjou ne dispose pas d’un télé-centre communautaire ; sans doute à cause de sa contigüité à Bertoua II. Toutefois il convient de relever que quasiment tous les villages sont couverts par les réseaux GSM (MTN, Orange et dans une certaine mesure CAMTEL). Seul Kandara connaît des problèmes de couvertures GSM.
Activités économiques :
L’Agriculture
L’agriculture est la principale source de revenus. Il n’existe pas de cultures de rente à grande échelle. La principale activité agricole est vivrière. On y trouve les racines et tubercules (manioc, igname, patate, macabo), les céréales (maïs surtout), les fruits et légumes et des oléagineux (arachides, soja) qui prennent davantage de l’ampleur.
L’exploitation des carrières et des mines
L’activité minière, essentiellement constituée de l’exploitation des produits de carrières tels que le sable et la cuirasse à des fins de construction n’est menée qu’à une échelle artisanale.
L’élevage
La Commune est à cheval entre deux zones agro écologiques :
zone V constituées de forêts humides et caractérisée par une pluviométrie bimodale.
Les localités forestière de Kandara, Adinkol, Kouba et Gounté, illustrent fort bien cette appartenance à la zone V ;
zone II appelée zone des hautes savanes guinéennes caractérisée par la présence de savanes arborées. L’appartenance à cette dernière zone fait de Mandjou un espace d’élevage de bovins rendu possible grâce à la présence de pâturages et de faibles densités de population.
La pêche et pisciculture
La pêche et la pisciculture sont des activités faites de manière artisanale et saisonnière. Quelques étangs piscicoles ont été dénombrés ça et là. Mais la production halieutique demeure faible comparée aux potentialités offertes par la commune. La pêche est pratiquée dans les cours d’eau et étangs surtout en période d’étiage (saison sèche). La production est essentiellement destinée à la consommation locale.
L’artisanat
Contrairement à certaines communes reconnues pour leur activité artisanale, la commune de Mandjou n’est pas très impliquée dans ce type d’activité. L’art ici se limite à la fabrication de quelques objets usuels (panier, nasse de pêche, tabourets de rotin, etc).
Le commerce
L’activité commerciale concerne essentiellement la vente et l’achat des produits du secteur primaire. Il s’agit :
la vente des produits agricoles ;
la vente des produits de l’élevage (bovins, ovins, caprin, volaille, produits laitiers, etc) ;
la vente des produits forestiers ligneux (bois d’œuvre) et non ligneux (champignons, chenilles, rotin, etc).
D’une manière globale, la commune ne dispose pas de marché d’envergure, en dehors des marchés à bétail de Bazzama II et Letta qui attirent et rassemblent des acheteurs venus d’autres régions.
La transformation
Elle est limitée aux produits agricoles. Parmi ceux-ci, la transformation du manioc en farine constitue une place de choix. On y trouve également la transformation des produits laitiers. Mais toute cette activité de transformation demeure artisanale, peu durable et orientée vers la consommation locale.
Le Tourisme
En dépit de nombreuses potentialités touristiques (grottes, bois, étendues lacustres, etc) la commune connaît très peu d’activités touristiques. En effet l’absence de structures d’accueil, l’insuffisance d’aménagement des sites, et l’absence d’évènement culturel explique la faible importance du tourisme pour cette commune.
GOUVERNANCE & MARKETING TERRITORIAL
Principaux partenaires techniques et financiers
Financement PNDP/IDA
CONTACTS UTILES
Adresse, téléphone,
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