L’atelier de capitalisation des expériences malagasy en budget participatif, tenu en fin de semaine à Anosy, s’est clôturé sur une pointe d’optimisme.
La commune de Joffreville à Diégo a commencé à pratiquer le budget participatif depuis 2016. Avec ce nouveau processus, le maire Miadana Séraphin a observé une nette amélioration des recettes des impôts.
« Il s’agit d’une autre façon pour inciter à une participation citoyenne en matière d’élaboration du budget. Tous les mois de juillet, nous organisons une réunion des «fokonolona» afin de prendre en compte leur projet de développement. Après cela, les délégués de fokontany sont invités à un forum afin qu’ils puissent déterminer inclusivement les projets prioritaires. Avec ce nouvel outil, les citoyens sont motivés de payer leurs impôts», a expliqué ce maire d’une commune de 5124 habitants, régie par un budget de 106 millions d’ariary annuellement.
En fait, le projet budget participatif permettra à chaque commune bénéficiaire de créer des emplois à travers la valorisation des savoirs-faire de l’entreprise, des techniciens spécialisés, et de la main-d’œuvre locale.
Depuis la mise en œuvre de ce programme en 2004, 200 communes l’ont adopté. Et durant cet atelier, d’autres communes n’ayant pas encore adopté cette politique, ont acquis des expériences venant de leurs pairs. L’objectif est de  promouvoir la gouvernance locale basée sur la participation citoyenne, la transparence et la redevabilité au niveau des 1695 communes.
Ce processus a été initié par le gouvernement allemand par le biais du Projet de développement communal inclusif et de décentralisation (Prodécid) et permet «d’améliorer la qualité de gouvernance locale sans pour autant résoudre les problèmes de la mauvaise gouvernance dans une institution», selon les explications du directeur adjoint du Prodécid, Parfait Randrianitovina.
source : www.newsmada.com