Région du Bounkani
Historique du peuplement
La région du Bounkani, située au nord-est de la Côte d’Ivoire, partage ses frontières avec le Burkina Faso et le Ghana. Historiquement, le Royaume de Bouna, formé dès le 16e siècle, continue d’exister au sein des frontières actuelles de la Côte d’Ivoire. La région est composée de quatre départements : Bouna, Doropo, Nassian et Téhini. Elle abrite une dizaine de peuples, parmi lesquels les trois principaux groupes sont les Koulango, les Malinké et les Lobi.
Administration
Conseil régional du Bounkani
Composition du Conseil Local
Président du Conseil régional
L’ Autorite Locale (Prénom, Nom)
M. Philippe HIEN
Photo de l’autorite
Géographie
Située au Nord-Est de la Côte d’Ivoire, dans le district du Zanzan, la Région du Bounkani est une circonscription administrative et une collectivité territoriale ayant pour chef-lieu la ville de Bouna. Elle regroupe 4 départements : Nassian, Doropo, Téhini et Bouna. Elle est délimitée à l’Ouest par la Région du Tchologo et au Sud par la Région du Gontougo et fait frontière avec le Burkina Faso au Nord et le Ghana à l’Est.
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Démographie
La région du Bounkani couvre une superficie de 22 091 km², soit 6,9 % du territoire national ivoirien. Selon le dernier recensement (RGPH 2021), sa population est estimée à 427 037 habitants. Les trois grands groupes ethniques présents dans la région sont les Lobi, les Koulango et les Malinké. Plus de la moitié de la population réside en zones rurales, et plus de 70 % de la population est âgée de moins de 25 ans.
Activités économiques
Le Bounkani est une région caractérisée par l’élevage, l’agriculture et le commerce. C’est la plus vaste région de Côte d’Ivoire, disposant de terres arables et d’une pluviométrie suffisante pour soutenir la production agricole. Grande productrice de noix de cajou, la région est également réputée pour la production de beurre de karité, un produit très sollicité par les industries agroalimentaires et cosmétiques.
Réalisations majeures
Le projet d’autonomisation des femmes avec la création d’activités génératrices de revenus (AGR) dont l’élevage, la culture, du maraicher. La réduction des inégalités sociales et infrastructurelles avec la construction d’écoles, de dispensaires, d’installations Hydrauliques… La sensibilisation à la résilience et à la réduction des conflits à travers la réalisation d’activités communautaires, l’organisation d’évènements culturels et la construction de barrages agro-pastoraux.