COMMUNE DE MAROUA 3eme
PRESENTATION DE LA COMMUNE
Historique de peuplement
Historique de la commune de Maroua 3 ème La Commune de Maroua 3ème a été créée le 24 Avril 2007 suite au Décret N° 2007/117 du Président de la République. Le passage de Commune rurale à Commune d’arrondissement a été institué par décret Présidentiel N° 2008/017 du 17 Janvier 2008 en même temps que la création de la Communauté Urbaine de Maroua. Maroua est une agglomération créée avant l’indépendance par le peuple « Guiziga », venu du Soudan en traversant Maidougouri et Lagos. Ces derniers s’installèrent sur la montagne de Doualaré. Autour de cette montagne, on trouvait des petits cailloux blancs appelés « marva » en Guiziga qui signifie « jurer ». Trouvant l’appellation marva difficile à prononcer, les peulhs la transformèrent plutôt en « Maroua ». C’est ainsi que naquit le nom de cette ville. Une guerre tribale éclata un peu plus tard entre les peulhs et les Guiziga et fut à l’origine de la descente de ces derniers vers la plaine. C’est alors qu’on rencontre de nos jours les Guiziga à Moutourwa, à Bololo, Mindif, etc ….
L’Autorité locale
Maire : Hamidou Sadou
SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Géographie
La commune d’arrondissement de Maroua 3 ème est constituée de deux parties : la zone rurale constituée de 20 villages et la zone urbaine constituée de 07 grands quartiers (Founangue, Douggoi, Doursoungo, Louggeo, Sarare, Ouro Lope, Ouro Bikordi). Elle s’étend sur une superficie de 2980 km2 et sa population est actuellement estimée à environ 86 574 habitants dont 38 681 en zone urbaine et 47 893 en zone rurale. Elle est une unité administrative du département du Diamaré, région de l’Extrême-Nord Cameroun. La commune de Maroua 3 ème est née par décret présidentiel No 2007/117 du 24 avril 2007, à la suite de l’éclatement de la commune urbaine de Maroua en trois communes d’arrondissement. Elle est limitée:
Au Nord par la Commune d’arrondissement de MAROUA 2ème;
A l’Ouest par la Commune d’arrondissement de MAROUA 1er,
Au Sud par la Commune de MINDIF ;
A l’Est par la Commune de BOGO.
Carte de la collectivité territoriale.
DESCRIPTION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE
Démographie
La population de la commune de Maroua 3ème est estimée d’après le RGPH de 2005 à environ 86 574 habitants. Soit une densité de 29,05 habitants au km2. Le taux d’accroissement de cette population est évalué à 3,4 % par an. À ceci s’ajoute l’explosion démographique due à l’ouverture de l’université de Maroua depuis 2009, cette population est aujourd’hui estimée à 180 000 habitants. Sur l’ensemble de la population, il se dégage un relatif équilibre entre la population masculine (51,9%) et celle féminine (48,1). La même source indique que cette population globale est constituée à 53% des jeunes. Ce qui indique qu’elle dispose d’un fort potentiel dynamique, malheureusement sous-exploité jusqu’ici. Aussi, il convient de noter que Maroua 3ème est majoritairement composée des ruraux (55%).
Equipements et infrastructures sociaux de base :
Les principales infrastructures hydrauliques de la commune sont constituées de
139 km d’adduction d’eau en commun avec les communes de Maroua I et II
53 forages
48 puits fonctionnels dont 30 aménagés et 18 non aménagés
Les principales infrastructures marchandes de la commune sont :
05 marchés dont 01 permanent et 04 périodiques
06 magasins
02 abattoirs
01 gare routière
Autres infrastructures sociales
01 CPF (Centre de Promotion de la Femme)
02 Centres multifonctionnels
01 foyer communautaire
04 Centres sociaux d’encadrement.
Télécommunication
En ce qui concerne ce secteur, on a :
13,6 km de fibre optique en commun avec Maroua I et II
Antennes relais de 04 opérateurs de téléphonie (Orange, MTN, Camtel, Nexttel)
01 radio communautaire.
Situation sanitaire
Sur le plan de la santé, Maroua 3 ème dispose de 10 formations dont 09 se situent en zone rurale. Il s’agit de :
08 CSI (Centre de Santé Intégré)
02 Cliniques privées
01 pharmacie
Situation de l’éducation
Education de base
Les infrastructures de l’éducation de base disponibles dans la commune de Maroua 3 ème sont:
02 centres préscolaires communautaires
08 écoles maternelles dont 06 publiques et 02 privées (au total 06 écoles en zone urbaine et 02 en zone rurale)
39 écoles primaires dont 34 publiques, 03 privées et 02 écoles des parents (11 en milieu urbain et 28 en milieu rural).
L’enseignement secondaire
Les infrastructures des enseignements secondaires qu’on trouve dans la commune sont les suivantes :
04 lycées d’enseignement général dont 02 en milieu rural
01 lycée d’enseignement technique
02 Collèges d’Enseignement Secondaire
02 Etablissements secondaires privés
01 CTM/CETI
01 ENIEG
01 ENIET
06 Centres d’Alphabétisation Fonctionnels
Activités économiques.
L’agriculture
L’activité agricole reste la principale occupation de la commune. Les principales cultures rencontrées sont:
Les céréales tel que : sorgho de saison sèche, sorgho de saison de pluie et le maïs représentant une proportion d’environ 65% des emblavures;
Les autres cultures tels que : les arachides, le niébé et le sésame, représentent 15%;
Le coton reste la seule culture destinée à l’exportation et représente environ 20 %.
Les autres produits vivriers sont prioritairement destinés à la consommation, et quelque fois à la vente, puisque la vente de ces derniers permet parfois aux paysans de satisfaire leurs besoins économiques. En effet, l’activité agricole occupe 60 % de la population active. Du fait de la faible pluviométrie, les rendements dépassent rarement 1,5 tonne à l’hectare. Les sols sont peu fertiles et nécessitent une fertilisation minérale régulière. En plus du vivrier, il convient constater le développement de plus en plus croissant de la culture maraîchère depuis ces dernières décennies. Les producteurs se spécialisent dans la culture de l’oignon. La production locale est consommée localement où exportée vers les marchés du sud Cameroun. Cette activité agricole se développe surtout autour des parcelles des abords des berges du Mayo Tsanaga. Ces acteurs manque d’appui à la fois techniques et matériels leur permettant d’étendre les superficies arables. Enfin, la culture du coton est encouragée et soutenue par la SODECOTON. C’est la seule culture d’exportation autour de cette zone. C’est pour cette raison qu’elle encadre et promeut la pratique de ladite culture, en même temps qu’elle met en place des mécanismes visant à assurer le développement des producteurs. La Commune d’arrondissement de Maroua 3ème comprend 4 postes agricoles dont celui de Kongola, de Kodek, de Balaza Alcali, et de Balaza Lawane. Les chefs de poste en place sont chargés de l’encadrement et structuration des agriculteurs dans leurs activités agricoles. La non maîtrise des différents techniques culturales tels que : l’assolement, la rotation, la jachère, la maîtrise du calendrier cultural qui est en permanence perturbation suite aux changements climatiques, expose les paysans à une fluctuation importante par rapport à la production globale. Si toutes ces techniques s’appliquaient effectivement, l’on pourrait obtenir des résultats satisfaisants. L’introduction des nouvelles variétés peut aussi améliorer la qualité du rendement. Par ailleurs, l’on peut constater que la plupart du matériel utilisé est rudimentaire (houe). L’amélioration de la préparation du champ peut se faire par un labour profond à l’aide de la charrue. L’équipement en charrue et paire de bœufs exige la mobilisation d’un fond. La contrainte qui se pose avec acuité aux agriculteurs reste l’approvisionnement en intrants agricoles. En effet, non seulement les engrais sont rares, mais aussi, les paysans sont peu structurés pour pouvoir procéder aux achats groupés susceptibles de réduire les coûts d’achats.. Par ailleurs, le phénomène d’érosion hydrique reste important. Ce dernier occasionne en permanence le lessivage des sols et réduit le rendement des espèces agricoles.
L’élevage
L’élevage bovin, ovin, caprin et de la volaille complète les revenus agricoles. Selon les statistiques de la Commune, les espèces bovines sont estimées à 5 000 têtes, les petits ruminants se comptent à 9 472 têtes et la volaille à 8000 têtes. Outre les élevages locaux, les transhumants provenant des différentes zones de la région telle que le Nigéria, le Niger, et le Tchad exploitent les pâturages de cette Commune. Les zones inondables demeurent un lieu de pâturage des animaux pendant une bonne partie de la saison sèche. Le suivi sanitaire des animaux est mal assuré à cause d’une insuffisance du personnel vétérinaire. Les éleveurs éprouvent des difficultés liées à l’accès aux aliments du bétail. C’est ce qui tend à freiner l’activité d’embouche bovine. Les villages de la zone périurbaine restent attachés à l’activité pastorale malgré le grand bouleversement qu’aurait subi leur espace. Les pâturages ont disparu suite à une extension de la ville de Maroua. Plusieurs familles du fait de la forte concentration humaine au sein de la ville de Maroua, se sont retirées à la périphérie à la recherche d’un milieu assez spacieux moins cher. C’est ce qui a fortement accéléré l’occupation de l’espace de cette zone au détriment des espaces cultivables de cultures et de pâturages. C’est ce qui a tendance à condamner l’activité pastorale. L’élevage extensif n’est pas totalement abandonné. Elle concerne près de 40% de la population active. Elle valorise surtout la transhumance. Les animaux se déplacent en fonction des saisons. Ils paissent dans les riches pâturages des yaérés du Logone et autour du lac Tchad. L’élevage du petit ruminant se trouve partout en nette recul du fait de coûts d’entretien qui se renchérissent d’avantage. La taille des exploitations est de quelques têtes d’animaux. C’est un élevage intra-muros qui arrive à travers les revenus qu’il dégage à soutenir certaines charges de la famille. Autour de des espaces pastoraux de cette commune se développent des épizooties qui sont connues et fortement combattue par les services vétérinaires. Les plus courants restent la fièvre aphteuse, la douve de foie, et d’autres pathologies bactériennes que les services vétérinaires arrivent à éradiquer.
Le commerce
Le commerce a toujours été une activité qui a contribué à la prospérité de ces acteurs. Elle concerne près de 50% de la population active. La proximité de la ville de Maroua les permet d’ouvrir des boutiques au niveau de Marché en milieu urbain, de mener cette activité dans la matinée, et de regagner leur demeure une fois le soir venu. Il faut distinguer plusieurs types de commerces. Certains plus nantis, se sont spécialisés dans la vente des produits tels que les tissus, les pièces de pagnes et des produits de consommation courante. D’autres à faible capital, se consacrent à la vente des produits vivriers. Certains ont parfaitement réussis. Ils importent les produits des pays étrangers ailleurs autour des villages les plus éloignés notamment vers Ngaba et Kaoudjiga, l’activité marchande est demeurée marginale. Les acteurs locaux ont moins concentré leurs efforts dans ce domaine. Elle concerne moins de 15% de la population locale. Ces différents villages manque de marché autour duquel peuvent s’opérer des échanges. Pour écouler leurs productions, certains sont obligés de recourir aux marchés des villages voisins. Les commerçants fructifient leur capital autour activités commerciales qu’ils ont développé notamment de l’élevage. Quelques-uns ont investi dans le commerce du Bétail. Ils achètent des animaux venant du Tchad à vil prix, pour le revendre plus cher autour des différents marchés à bétail de la Région de l’Extrême-Nord. Toutefois, il faut relever que depuis très récemment, notamment avec l’implantation de l’Université, se sont développées à une vitesse exponentielle d’autres activités génératrices de revenus. Ce sont Page surtout les petits métiers (Call-box), le transport (Moto Taxi) et les services d’intérêts publics que sont les secrétariats bureautiques les salons de coiffure et les ateliers de couture.
GOUVERNANCE & MARKETING TERRITORIAL
Principaux partenaires techniques et financiers
Programme National de Développement Participatif (PNDP)
CONTACTS UTILES
Adresse, téléphone,
+237 699 89 00 70