Commune de Sfax

7 juin 2022 Marieme Diallo Tunisie

I. PRESENTATION

1.1 Historique de peuplement

La ville de Sfax est connu par la capitale du Sud puisqu’elle sert de liaison entre les zones cotérales et le sud de la Tunisie ainsi que entre les zones intérieures et la mer. L’archipel Kerkennah de Sersina confirme l’autorité absolue de la mer sur l’histoire de cette région. Cette ville est considérée la deuxième ville tunisienne en importance sur les plans démographique, économique et culturel, avec des côtes dominant sur 235 km de la mer Méditerranée. Il a été suivi par les civilisations romaine et byzantine, et leurs vestiges sont encore dans les anciennes villes de Tina et Bataria. Sa glorieuse histoire islamique a débuté à l’époque des Aghlabides, en 849 (après JC), lorsque la Grande Mosquée et les Sourates ont été fondées.

En ce qui concerne les habitants, Sfax en compte environ un million, qui représente environ 9% de la population du pays. Elle est connue depuis l’Antiquité pour son activité économique intensive grâce à son rôle économique et commercial joué entre les villes Sud & Nord et à l’accueil des marchands méditerranéens sur ses côtes ouvertes. Sfax était connue sous son nom berbère « Syphax » et son nom romain « Taparura ». C’est une ville où se côtoient différents peuples et de nombreuses civilisations. La vie dans les villes romaines de Tina et Taparura dépendait de l’agriculture, ainsi que de la pêche, où la culture des olives était florissante et de la culture de la vigne et des figues. De cela découlait, un commerce florissant avec les marchands d’Athènes et d’Alexandrie. Les îles Kerkennah étaient la barrière naturelle qui sert à la protection de la côte de Taparura, ce qui a considérablement enrichi sa vie économique et culturelle.

L’entrée de Sfax dans l’histoire écrite était en 856 après JC, où les murailles de la ville et la Grande Mosquée ont été construites. Au 12ème siècle, les Normands de Sicile ont dominé la ville. Mais cela n’a pas duré longtemps car il a été libéré sous le règne d’Abd al-Muemmin ibn Ali, fondateur de l’État almohadiste. – Période Hafsid: a été témoin de la restauration de monuments et de la reconstruction de murs en pierre. Le commerce a également prospéré, ce qui est devenu une activité majeure pour la population de la ville de Sfax. Au 17 e siècle, le commerce florissait avec Istanbul et Damas, ainsi qu’avec Marseille et Gênes, et Sfax créa une flotte navale après les attaques de navires chrétiens. Ali Pacha et Hamouda Pacha ont commandé cette flotte dans le golfe de Gabès au 18ème siècle: la ville de Sfax a prospéré et la ville s’est développée avec l’émergence d’un nouveau quartier, le «Rabadh kebilli». Le colonialisme a également eu ses effets, notamment à travers l’architecture, et une nouvelle ville a été créée du côté de la mer et un port commercial pour les phosphates et leurs alliés. Les industries manufacturières développent et soutiennent la plantation d’olives. Au 19 e siècle, Juifs et chrétiens ont arrivé à Sfax, surtout de Malte, et s’y sont installé. Leurs affaires sont restées limitées jusqu’à l’érection de la protection française en 1881.

1.2 Administration

Gouvernorat de Sfax

1.3 L’Autorité locale

Maire : Mounir Elloumi

II. SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE

2.1 Géographie

La ville de Sfax se trouve à 270 km de Tunis et son littoral s’étend sur 200 km avec une superficie de 7545 km². Elle est bordée à l’Est par la mer, par le gouvernorat de Mahdia au Nord, par les gouvernorats : Kairouan, Sidi Bouzid, et Gafsa à l’Ouest et par le gouvernorat de Gabès au Sud.

2.2 La carte de la collectivité territorial