Côte d’Ivoire / L’OGP présenté à la population de Yamoussoukro
Yamoussoukro, 07 juin (AIP)- Open Government Partnership (OGP, partenariat pour un gouvernement ouvert en français) a été présenté à la population de Yamoussoukro à l’occasion d’un atelier organisé mardi par le ministère de l’Industrie et des Mines.
Présidé par le secrétaire général de préfecture, Arnaud Kouadio, l’atelier a rassemblé les directeurs régionaux, les chefs de service et les autorités traditionnelles de la capitale politique ivoirienne.
La représentante du ministre de l’Industrie et des Mines, Chantal Angoua Ehouman, a expliqué, à l’occasion, que l’OGP vise un ensemble de quatre critères, à savoir la transparence budgétaire, l’accès à l’information, la déclaration de patrimoine des élus et des hauts fonctionnaires et la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques.
« Ce, pour plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques par une plus grande responsabilisation et implication des citoyens, la lutte contre la corruption, l’exploitation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, renforcer la qualité de la gouvernance, dans un esprit de collaboration avec les acteurs non-étatiques, les organisations de la société civile et les médias », a-t-elle ajouté.
L’OGP est une initiative lancée en 2011 par huit pays (USA, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, Philippines, Norvège, Mexique, Indonésie et Brésil). Il compte aujourd’hui 75 pays dont la Côte d’Ivoire qui a été élue en juillet 2015.
La présidente du comité technique chargé du suivi de la mise en oeuvre des engagements OGP a encouragé la population de Yamoussoukro à se mobiliser et à s’approprier le plan d’action élaboré par le gouvernement pour réussir ses engagements dans le processus OGP.
Au nombre de ces 15 engagements, figurent le budget participatif et la lutte contre le racket. Un comité communal de lutte contre le racket sera installé ce mercredi à Yamoussoukro par le ministère d’État, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité (MEMIS) pour le suivi de ces engagements pris par la Côte d’Ivoire.
source : laminute.info