Maroc : Un projet pour le renforcement de la démocratie participative

Dans le cadre du programme de l’Union européenne d’appui à la société civile, l’association franco-marocaine Migrations & Développement, en partenariat avec les membres du consortium, l’Association femmes du Sud et le Forum des initiatives des jeunes lancent officiellement leur nouveau projet «Société civile et démocratie participative : pour une implication renforcée des actrices et des acteurs de la société civile dans les débats publics et politiques du Souss-Massa, (SCDP)».

Cofinancé par l’Union européenne et par l’Agence française de développement, le projet, qui sera mis en œuvre de janvier 2018 à décembre 2020, a pour objectif de contribuer à la promotion de la démocratie participative, du dialogue pluri-acteurs à l’échelle des territoires, et de renforcer l’implication et la participation de la société civile, des jeunes et des femmes à la vie publique dans la région du Souss-Massa.

Dans ce cadre, Migrations & Développement a organisé jeudi un séminaire de restitution d’une étude portant sur les pratiques des organisations de la société civile en matière de citoyenneté, de promotion de la démocratie participative et des droits de l’Homme. Celle-ci a réuni les acteurs institutionnels, les collectivités territoriales et les organisations de la société civile de la région du Souss-Massa. L’étude a dressé un état des lieux des associations actives dans le domaine de la promotion de la démocratie, la citoyenneté et les droits de l’Homme, et a identifié leurs pratiques en termes d’actions de développement démocratique, les moyens mis en œuvre et les résultats obtenus. Sur la base de cet état des lieux ont été identifiés les besoins, difficultés, forces et faiblesses des associations existantes.

D’après les initiateurs de ce projet, «la société civile dans la région du Souss-Massa, notamment dans le rural, se caractérise par sa forte implication dans le développement communautaire des zones les plus vulnérables. Elle a contribué à l’amélioration des conditions de vie de la population et au désenclavement des zones montagneuses sur la base d’une approche fondée sur la solidarité et basée sur les besoins des populations».

Et d’ajouter que «l’implication de ces associations dans la promotion de la démocratie et la défense des droits de l’Homme reste limitée. Le constat actuel se fonde sur l’analyse de ces facteurs expliquant la situation au Maroc en général et dans la région du Souss-Massa en particulier, à savoir : l’exercice de la démocratie participative se heurte à des contraintes en lien avec la faible prise de conscience, de la part des citoyens, des droits et devoirs qui leur sont dévolus, ainsi que du manque d’outils et méthodes pour le dialogue démocratique. La société civile joue difficilement son rôle de mobilisation, d’encadrement et d’accompagnement de la population pour contribuer aux politiques publiques de manière constructive, généralement par manque de connaissance du cadre réglementaire de l’action associative et publique».

source : aujourdhui.ma

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